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NADIA PLA-MASSOUDY - Soutenance de thèse
Publié le 18 septembre 2025
–
Mis à jour le 26 septembre 2025
Les menstrues ou le secret révélé. Les discours sur la menstruation dans l'Occident médiéval à travers les « Secrets des femmes » (XIIe-XVe siècles)
Date(s)
le 15 novembre 2025
9h.
Lieu(x)
Université Paris Nanterre.
Salle B015 (bâtiment Grappin).
Salle B015 (bâtiment Grappin).
Section CNU : 21 - Histoire/civilisations : mondes médiévaux
Unité de Recherche : MéMo
Directeur : M. Franck COLLARD, Professeur des universités
Jury :
Présidente : Laurence Moulinier-Brogi
Examinateurs : Didier Lett, Maaike Van der Lugt
Rapporteuses : Béatrice Delaurenti, Karin Ueltschi-Courchinoux
Résumé
Cette recherche s’appuie sur un genre littéraire qui fleurit dans l’Occident médiéval du XIIIe au XVe siècle : les « secrets des femmes ». Ces traités, dont les auteurs et les destinataires sont des hommes, présentent le fonctionnement du corps féminin et en particulier de la menstruation en se donnant l’apparence de textes de médecine ou de philosophie et en prétendant révéler des secrets à leurs lecteurs. En réalité, ils expriment des idées sur les menstrues, le sang menstruel et les femmes menstruéesissues de croyances véhiculées depuis des siècles, qui se sont rejointes et cristallisées au milieu du XIIIe siècle. La femme menstruée y apparaît comme un être toxique, susceptible de transmettre des maladies, de troubler des miroirs, et d’empoisonner des enfants ou des adultes d’un simple regard.
Ces assertions ont influencé jusqu’à aujourd’hui une vision fantaisiste du corps féminin, mais elles ne reflètent pas ce que pensaient tous les hommes et les femmes du Moyen Âge. Ma recherche consiste à expliquer comment elles se sont construites petit à petit. Pour cela, je remonte le fil de textes antérieurs, issus de la médecine, de la religion, ou de la philosophie naturelle, qui ont parfois étécoupés de leurs contextes, mélangés, réinterprétés, pour aboutir à la vision des menstrues présente dans les traités de genre « secrets des femmes ».
Mots clés : menstrues, menstruation, Moyen Âge, corps féminin, sang, histoire des femmes, histoire de la médecine, secrets des femmes.
Unité de Recherche : MéMo
Directeur : M. Franck COLLARD, Professeur des universités
Jury :
Présidente : Laurence Moulinier-Brogi
Examinateurs : Didier Lett, Maaike Van der Lugt
Rapporteuses : Béatrice Delaurenti, Karin Ueltschi-Courchinoux
Résumé
Cette recherche s’appuie sur un genre littéraire qui fleurit dans l’Occident médiéval du XIIIe au XVe siècle : les « secrets des femmes ». Ces traités, dont les auteurs et les destinataires sont des hommes, présentent le fonctionnement du corps féminin et en particulier de la menstruation en se donnant l’apparence de textes de médecine ou de philosophie et en prétendant révéler des secrets à leurs lecteurs. En réalité, ils expriment des idées sur les menstrues, le sang menstruel et les femmes menstruéesissues de croyances véhiculées depuis des siècles, qui se sont rejointes et cristallisées au milieu du XIIIe siècle. La femme menstruée y apparaît comme un être toxique, susceptible de transmettre des maladies, de troubler des miroirs, et d’empoisonner des enfants ou des adultes d’un simple regard.
Ces assertions ont influencé jusqu’à aujourd’hui une vision fantaisiste du corps féminin, mais elles ne reflètent pas ce que pensaient tous les hommes et les femmes du Moyen Âge. Ma recherche consiste à expliquer comment elles se sont construites petit à petit. Pour cela, je remonte le fil de textes antérieurs, issus de la médecine, de la religion, ou de la philosophie naturelle, qui ont parfois étécoupés de leurs contextes, mélangés, réinterprétés, pour aboutir à la vision des menstrues présente dans les traités de genre « secrets des femmes ».
Mots clés : menstrues, menstruation, Moyen Âge, corps féminin, sang, histoire des femmes, histoire de la médecine, secrets des femmes.
Mis à jour le 26 septembre 2025