Catherine Garcia Garcia
Directeurs de thèse : Franck Collard et Gilles Lecuppre.
Titre de la thèse : Le Pouvoir des fleurs. Les usages politiques de la symbolique florale dans l’Occident latin, du XIIe au XVIe siècle.
Résumé : Il s’agit d’une problématique d’histoire des pouvoirs fondée sur l’histoire de la symbolique médiévale. Les fleurs réelles, imaginaires, rêvées, transposées dans le système symbolique médiéval sont le premier élément d’observation. Les idées, analogies et croyances qui donnent sens aux fleurs sont recherchées dans un corpus de sources savantes et littéraires ainsi que dans l’héritage culturel biblique et l’étymologie médiévale. Un ensemble d’armoriaux, de sceaux et de métasources permet de faire une liste de fleurs dans les deux grands systèmes emblématiques des armoiries et de la devise. En outre, des sources normatives ou narratives témoignent de dons de fleurs chargées d’un message politique : rose d’or pontificale, fleurs des entrées royales ou redevances de roses. L’identité florale mise en avant par l’emblématique comme le thème floral dans les dialogues entre acteurs de la vie politique posent les questions du pouvoir symbolique des fleurs puis de leur utilisation dans l’enjeu de revendiquer, légitimer, magnifier un pouvoir. Les fleurs sont associées à la beauté, la pureté, l’excellence qui confine à la perfection et leur pouvoir d’évocation est à la mesure de leur valorisation morale et spirituelle. Le monde politique, au fil des siècles médiévaux, est devenu progressivement technique, voire froid et impersonnel. Or, la présence de fleurs dans la sémiologie politique invite à explorer l’hypothèse de la persistance d’un pouvoir spiritualisé, idéalisé, justifié par le rêve, la beauté, l’aspiration à une perfection céleste.
Champs de recherche : Histoire des fleurs et des jardins, du christianisme, des mentalités, de la symbolique et de l’emblématique, de la sémiologie politique.
Titre de la thèse : Le Pouvoir des fleurs. Les usages politiques de la symbolique florale dans l’Occident latin, du XIIe au XVIe siècle.
Résumé : Il s’agit d’une problématique d’histoire des pouvoirs fondée sur l’histoire de la symbolique médiévale. Les fleurs réelles, imaginaires, rêvées, transposées dans le système symbolique médiéval sont le premier élément d’observation. Les idées, analogies et croyances qui donnent sens aux fleurs sont recherchées dans un corpus de sources savantes et littéraires ainsi que dans l’héritage culturel biblique et l’étymologie médiévale. Un ensemble d’armoriaux, de sceaux et de métasources permet de faire une liste de fleurs dans les deux grands systèmes emblématiques des armoiries et de la devise. En outre, des sources normatives ou narratives témoignent de dons de fleurs chargées d’un message politique : rose d’or pontificale, fleurs des entrées royales ou redevances de roses. L’identité florale mise en avant par l’emblématique comme le thème floral dans les dialogues entre acteurs de la vie politique posent les questions du pouvoir symbolique des fleurs puis de leur utilisation dans l’enjeu de revendiquer, légitimer, magnifier un pouvoir. Les fleurs sont associées à la beauté, la pureté, l’excellence qui confine à la perfection et leur pouvoir d’évocation est à la mesure de leur valorisation morale et spirituelle. Le monde politique, au fil des siècles médiévaux, est devenu progressivement technique, voire froid et impersonnel. Or, la présence de fleurs dans la sémiologie politique invite à explorer l’hypothèse de la persistance d’un pouvoir spiritualisé, idéalisé, justifié par le rêve, la beauté, l’aspiration à une perfection céleste.
Champs de recherche : Histoire des fleurs et des jardins, du christianisme, des mentalités, de la symbolique et de l’emblématique, de la sémiologie politique.
Mis à jour le 07 janvier 2019