Version française / Membres / Doctorants
Sana BOUSSETAT
Directrice de thèse : Emmanuelle Tixier du Mesnil (UPN)
Titre de la thèse : Pouvoir et savoir sous le califat d’Abû l-Abbâs Abd Allâh al-Mamûn (786 - 833)
Résumé : Ce travail de recherche s'intéresse au califat d'al-Ma'mûn (786 - 833). Nous nous proposons d'étudier la question de l'imbrication entre les notions de pouvoir et savoir sous le califat de ce dernier. En effet, après la mort de Mahomet en 632, les conquêtes géographiques ont offert à l'empire un accès privilégié aux héritages scientifiques antiques. Ce nouvel élan favorise l'émergence de grandes bibliothèques. Le développement des connaissances devient un enjeu majeur pour l'empire, qui s'appuie sur la mise en place d'un cadre sociopolitique spécifique. Ce n'est toutefois que sous le règne d'al-Ma'mûn que l'on observe une réelle dynamique de circulation des techniques et connaissances, une grande mobilité des érudits de tous bords attirés par le mécénat califal. Il permet ainsi la multiplication de traduction d'ouvrages vers l'arabe depuis différentes langues par la fondation de bayt al-Ḥikma (Maison de la Sagesse) à Bagdad, vers 830, haut lieu de la traduction des ouvrages anciens en arabe. En s'illustrant par son attachement aux savoirs, tel le pacte qu'il conclut réclamant des manuscrits scientifiques en échange d'une trêve conclue avec les Byzantins, il joue en ce sens un rôle déterminant dans la dynamisation de l'empire et le maintien d'une hégémonie fondée sur la supériorité dans les savoirs et techniques. Il saura, pour ce faire, s'entourer d'érudits, Arabes et non-Arabes, musulmans et non musulmans, pour arriver à ses fins.
Champs de recherche : Histoire du monde arabo-musulman médiéval, réseaux d’échange et de circulation des savoirs, gouvernance du monde islamique médiéval.
Titre de la thèse : Pouvoir et savoir sous le califat d’Abû l-Abbâs Abd Allâh al-Mamûn (786 - 833)
Résumé : Ce travail de recherche s'intéresse au califat d'al-Ma'mûn (786 - 833). Nous nous proposons d'étudier la question de l'imbrication entre les notions de pouvoir et savoir sous le califat de ce dernier. En effet, après la mort de Mahomet en 632, les conquêtes géographiques ont offert à l'empire un accès privilégié aux héritages scientifiques antiques. Ce nouvel élan favorise l'émergence de grandes bibliothèques. Le développement des connaissances devient un enjeu majeur pour l'empire, qui s'appuie sur la mise en place d'un cadre sociopolitique spécifique. Ce n'est toutefois que sous le règne d'al-Ma'mûn que l'on observe une réelle dynamique de circulation des techniques et connaissances, une grande mobilité des érudits de tous bords attirés par le mécénat califal. Il permet ainsi la multiplication de traduction d'ouvrages vers l'arabe depuis différentes langues par la fondation de bayt al-Ḥikma (Maison de la Sagesse) à Bagdad, vers 830, haut lieu de la traduction des ouvrages anciens en arabe. En s'illustrant par son attachement aux savoirs, tel le pacte qu'il conclut réclamant des manuscrits scientifiques en échange d'une trêve conclue avec les Byzantins, il joue en ce sens un rôle déterminant dans la dynamisation de l'empire et le maintien d'une hégémonie fondée sur la supériorité dans les savoirs et techniques. Il saura, pour ce faire, s'entourer d'érudits, Arabes et non-Arabes, musulmans et non musulmans, pour arriver à ses fins.
Champs de recherche : Histoire du monde arabo-musulman médiéval, réseaux d’échange et de circulation des savoirs, gouvernance du monde islamique médiéval.
Mis à jour le 24 avril 2024